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© Abel Llavall-Ubach

Que faire à Paris cette semaine du 13 mai 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 13 mai 2024.

Écrit par
La Rédaction
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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 13 mai 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 13 mai 2024 ?

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Et de deux ! Après le Combat Cocktail Club au Meurice, Margot Lecarpentier remonte sur le ring pour remettre un bon coup de nouveauté à une autre adresse Ducasse à Paris. L’ex-bar des Ombres sur le toit du musée du quai Branly devient ainsi le Bramble. Avec la tour Eiffel en fond et son compère Raphaël Blanc, elle continue de déployer sa vision très personnelle des cocktails, traçant sa route loin des modes de la mixologie, osant de redonner du lustre à des recettes désuettes.

  • Que faire
  • Vivre en Ville

Une histoire de dix ans d’âge et un grand roulage de patins pour fêter ça. Au milieu de son abondant programme d’anniversaire, le Carreau du Temple a glissé – après plusieurs précédents concluants – une grande roller dance party, dont la piste occupera toute la halle la soirée du samedi 18 mai. De 19h30 à 23h30, sous le haut patinage de Martine Patine, collectif, bien connu dans le milieu, qui frimera avec des démos en fin de session, les visiteurs seront invités à chausser les patins pour glisser jusqu’à épuisement, tout ça en musique. Historiquement, c’est plutôt de la soul et du funk 70’s mais les orgas envoient aussi des choses d’aujourd’hui.

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  • Shopping
  • Mode & shopping

Alors que les anneaux olympiques commencent à tourner, on vient d’apprendre le retour le 19 mai à Ground Control d’une troisième cuvée de L’Incroyable Brocante Sports (c’est son nom) montée par So Foot et TrashTalk. Sur la feuille de match, une soixantaine d’exposants et collectionneurs qui bicraveront plus de 30 000 reliques allant du maillot de foot vintage à des tickets d’entrée historiques en passant par des collectors de Sport Illustrated. Si les fans de foot et de basket seront particulièrement gâtés, les autres ne seront pas en reste, qu’il s’agisse de cyclisme, du rugby et des sports olympiques, avec la présence de l’AFCOS (Association française des collectionneurs olympiques et sportifs).

  • 3 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Finalement, on peut admirer la nouvelle acoustique de Notre-Dame avant les JO ! Certes, il ne s’agit pas de la cathédrale du centre-ville mais du nouveau bar audiophile de Charonne, ouvert à la place de l’ancien comptoir Outland. Un intérieur en béton, bois sombre et rayonnage de vinyles, pour écouter du Sade, du A Tribe Called Quest ou du Coltrane sur du matos très haut de gamme. Du son rond et chaud, des bières fraiches et des vins sans sulfites, la sainte trinité de l'apéro réussi !

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  • Musique
  • Musique

La division braderie de Paris Loves Vinyl – l’autoproclamé « plus gros déstockage de vinyles en France » – fera son retour le 19 mai pour une sixième édition au Bastille Design Center, ce bâtiment industriel du XIXe siècle planté sur le boulevard Richard-Lenoir. Sur la tracklist, des dizaines d’exposants français et européens qui écouleront 50 000 disques mêlant tous les genres et époques, le tout à un tarot câlinant l’inflation (de 2 à 10 € max). Parmi les vendeurs de skeuds, Paris Vinyl Sales a recruté des enseignes bien connues de la maison avec la star des musiques noires Betino Errera, les houblonnés Montreuillois de Beers and Records, ou Listen!, disquaire de la rue de la Folie-Méricourt adepte de pépites japonaises.

  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Une street food sans protéine animale est possible ! C’est ce que va prouver le Food Market le 16 mai. Au programme, une sélection de comptoirs 100 % végétariens qui vont occuper le bitume entre les métros Ménilmontant et Couronnes. Vous allez donc pouvoir goûter les tapas légumières bien roulées du chef Thomas Chisholm de Chocho, les chauds chaats (fritures indiennes) de Delhi Bazaar, mais aussi les burgers sans viande de Blend, le couscous végé de Majouja ou les sandwichs à la tempura de légumes de Soma Sando. Go végé !

 

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Art
  • Le Marais
  • Recommandé

Associant des textes de l’écrivaine et des tirages issus des collections du musée, l’expo nous plonge dans un voyage visuel et littéraire entre Cergy et Paris. Sorte de roman-photo sous stéroïdes, le parcours met en évidence le regard d’Ernaux, celle qui voit et décrit ce que les autres ne captent pas, ces moments de vie anodins dans lesquels réside tant de beauté. Celle qui décrit sa propre écriture comme une “photographie du réel” entretient un rapport particulier à l’image, ce qu’on constate dès les premières lignes de son Journal du dehorsDe Dolorès Marat au jeune Mohamed Bourouissa en passant par l’iconique Finale de l’élection de Miss France, entourée de Jean-Pierre Foucault et Mme de Fontenay, 2001 de William Klein, les photos n'illustrent pas les extraits du roman mais leur donnent une saveur particulière, nous entraînant dans un va-et-vient permanent sans que jamais le verbe ne prédomine sur l’image, et vice versa. Du génie.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Dans cette charmante boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et aux murs grattés, Johanna Roques, ancienne journaliste de Canal+, y propose des gâteaux joueurs, créatifs, qui ont le goût des épices, des thés, des herbes, et emmene la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans. Comme avec la tartelette abricot et thym, cette explosive tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou pour l'hiver cette tarte au chaï et aux chaudes épices … Pour le petit-dej, aux quelques places assises dedans ou devant la boutique, on comprend que Jojo est aussi experte en viennoiseries, entre son démoniaque pain suisse au praliné et chocolat blond et sa babka, qu’elle fut d’ailleurs l’une des premières à mettre en avant à Paris.

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  • Musique
  • Musique

Calqué sur celui de l’an dernier, le dépliant de cette nouvelle saison réunira des noms à rendre dyscalculique le top 100 de Resident Advisor, des collectifs locaux ainsi que des performances circassiennes. Et attention, cette année, Kilomètre25 démarrera pied au plancher avec dès les premières teufs des noms aussi ronflants que le Wizard Jeff Mills (le 7 mai), l’autre icône de Detroit Richie Hawtin (le 10 mai), ou le duo berlinois FJAAK programmé pour l'ouverture du 3 mai. Plus tard dans la saison, ce sera pas mal non plus avec Laurent Garnier, Ben Klock, Elli Acula, Modeselektor, Sina XX, Emma B, 999999999, Dave Clarke, Misstress Barbara, Nene H, Demuja, mais aussi les collectifs Dure Vie, Galop Galop, Skryptöm ou Chevry Agency. Une liste de très gros noms dont on espère vraiment qu’elle se féminisera avec les prochaines annonces.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Paolo Roversi, c’est un blaze qui pèse aussi bien dans le monde de la mode que dans celui de la photographie grâce à un style très particulier, à des années-lumière des éditos fashion ultra-codifiés. Une prise de position parfaitement retranscrite dans cette sublime monographie (la première à Paris) qui rassemble quelques-uns de ses 140 clichés les plus emblématiques, de ses Polaroïd intimistes à ses tirages brodés. Sur les murs sombres du musée, les plus belles femmes de la planète se meuvent comme des silhouettes fantomatiques et les portraits flous cernés de noir s’enchaînent dans un accrochage si minimaliste qu’on se croirait dans un appart de collectionneur. Les clichés de Roversi sont teintés de mystère et dégagent une étrange spiritualité que l’on perçoit dans un silence religieux en longeant les parois rouge sang du musée. Notre conseil ? Faire la visite en deux fois. Une fois sans infos, pour se laisser toucher. Une seconde avec le livret, pour réfléchir sur les multiples émotions que nous provoque cette série de clichés inclassable.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Marocain
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Abdel Alaoui sait y faire quand il s’agit de rendre le bled funky, entre zelliges, suspensions en vannerie et bidons d’huile d’olive. La spécialité d’ici ? Le couscous de la maman Alaoui envoyé depuis le comptoir. Le bouillon, servi à part et sans viande, se montre dense et particulièrement goûtu. La graine, en revanche, manque un peu de légèreté. Outre les habituelles carottes, navets et pois chiches, la recette maternelle comprend des oignons à la cannelle, et ça vaut tous les raisins secs ! Escorté par d’honnêtes merguez et d’originaux pickles à la harissa, voilà un bon représentant du couscous parigot servi à vitesse grand V. On s’hydrate avec un thé à la menthe (2,50 €) ou une « jasminade » maison, frais mélange de thé au jasmin, citron et fleur d’oranger. Merci qui ? Merci Choukran ! 

  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • 7e arrondissement
  • Recommandé

En revenant sur la première exposition impressionniste donnée le 15 avril 1874 dans le superbe atelier du photographe Nadar, le musée d’Orsay frappe fort avec un sujet inédit – difficile de croire que, parmi la tonne d’expos consacrées au mouvement, jamais un musée n’avait traité de sa genèse… Pour contextualiser et mettre en lumière le caractère novateur des œuvres exposées chez Nadar, le musée d’Orsay mise sur la confrontation entre les tableaux du salon et les toiles de Monet et Cézanne. Un parti pris intéressant à la réalisation un poil casse-gueule, qui manque de pédagogie, avec un accrochage à la fois sage et perturbant (décidément, la circulation, c’est pas le fort d’Orsay). Les amoureux de peinture seront pour autant comblés visuellement, les commissaires s’étant appuyés sur la collection XXL du musée et sur des prêts d’exception (Marmottan a même prêté son bijou Impression, soleil levant de Monet pour l’occasion).

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  • Musique
  • Musique

Ce Sample, on l’avait bien senti chez Time Out. On avait été les premiers à causer de cette friche mi-dedans mi-dehors installée dans d'anciens ateliers de matériel de son à Bagnolet, et après y avoir zoné quelques aprèms depuis, nous voilà bien heureux d’apprendre le lancement de sa saison 4. Au menu ? Réouverture du jardin et ses 2 000 mètres carrés d’espaces extérieurs, concerts et DJ sets (on attend les noms mais c’est souvent de très bon goût) à apprécier sous le soleil puis les étoiles. Mais aussi expo, marché de créateurs et ateliers.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Lafayette Anticipations, le Pluto propose une agréable parenthèse boisée au cœur d’un lieu métal et béton, chaleureux comme un mausolée est-allemand. L’offre du déjeuner fait l’impasse sur les entrées pour proposer direct des assiettes d’apparence ménagères mais bien travaillées. La choucroute est ainsi réalisée avec du chou rouge fermenté maison, escorté d’une saucisse artisanale, pour un résultat doux et très convaincant. Pour s’hydrater sans sulfites, la carte déroule une vingtaine de classiques nature. Cette pause midi se complète d’un superbe moelleux aux marrons, électrisé par des kumquats confits. Le sucré reste un point fort du lieu puisque au goûter, on peut s’enfiler un cookie ou un financier. Au dîner que la créativité de Thomas Coupeau s’envole (avec les prix) : tartare de betterave, asperge roll et sabayon à l’ail des ours, pleurotes à la sauce de blanquette…

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • Les Halles
  • Recommandé

L’objectif de cette expo au titre emprunté à Voltaire ? Mettre en lumière les paradoxes humains. Une vaste thématique qui ressemble à un bon prétexte pour étaler la gargantuesque collection du propriétaire de la Bourse de Commerce. Sans surprise, les œuvres d’art mythiques se succèdent plus vite que dans un bouquin d’histoire de l’art, à l’image de la Ferrari accidentée de Bertrand Lavier, les vieillards en fauteuil roulant hyperréalistes de Sun Yuan et Peng Yu ou le Balloon Dog de Koons qui côtoient le scandaleux Hitler à genoux de Maurizio Cattelan. De gros noms immanquables qui se mêlent aux travaux de la jeune génération, représentée ici par Pol Taburet, Anne Imhof ou Mohammed Sami, et qui témoignent, une nouvelle fois, de la qualité de la collection du boss des lieux. Mais si l’on en prend plein les mirettes, c’est au détriment d’un parcours fluide et éditorialiste. Décousu, l’ensemble renvoie plus à une foire qu’à une exposition collective et tente maladroitement de caler installations et toiles iconiques dans de grands thèmes tels que la violence, le genre et la critique des pouvoirs politiques.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pierre Touitou, qui manquait cruellement aux foodies, ouvre enfin son enseigne à lui, bien loin de l’Est parisien. L’endroit porte beau : bois sombre et anguleux, comptoir inox, carrelage noir et blanc au sol… Une âme de bistrot sous un costume italien des années 80. Sur la carte, on retrouve le style du chef : net, minimaliste et stylisé. Des entrées, on retient les incisives asperges blanches au gingembre et ajo blanco verdoyant. Les plats arrivent escortés d’une assiette satellite, comme chez Gagnaire où Touitou fit ses armes : impeccable lotte-artichauts-tamarin avec un side de riz noir aux oursins et foie de lotte qui lui vole la vedette. En dessert, la crème anglaise de l’île flottante est habilement relevée de piment fumé (12 €) tandis que la forêt-noire s’avère aussi satisfaisante qu’une rediff de Columbo (14 €). Tout est lisible, jamais plus de trois éléments dans l’assiette ; mais à force d’épure bien ordonnée, certaines propositions nous ont paru manquer un peu de chien ce soir-là…

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel.

Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne
Forgotten in the Dark © Tom Kleinberg

18. Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne

C’est l’un de nos rendez-vous préférés chaque année. Depuis 14 éditions, le festival Circulation(s) esquisse une cartographie de la création photographique européenne à travers les regards d’une vingtaine d’artistes émergents. Si le médium principal est la photographie, l’expérimentation et l’hybridation des pratiques sont au cœur du projet. Parmi les artistes exposés cette année, certains s’approprient l’intelligence artificielle, d’autres constituent des archives à partir de captures d’écran, d’autres encore réemploient des images de caméras de surveillance… En parallèle, un focus sur l’Ukraine présente des séries de quatre jeunes photographes issus de ce territoire (toujours au 104), et une expo hors les murs de Tom Kleinberg met un coup de projo sur la communauté ballroom de Séoul à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss. Bonus : un studio-photo pour vous faire tirer le portrait par des pros est aussi mis en place chaque année !

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